Amos offre une porte de sortie

« Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice… » (II Timothée 3. 16)

Après bien des menaces, au cœur du livre d’Amos, une fenêtre s’ouvre sur la grâce et sur le pardon. Car même si Israël est coupable, si le peuple s’est perdu en route et si le roi se fourvoie, Dieu offre la possibilité de corriger le tir pour éviter le pire. « Ne cherchez pas ce qui est mauvais, mais ce qui est bon afin que vous viviez et qu’ainsi le Seigneur, le Dieu des Armées, soit avec vous ! Détestez ce qui est mal, aimez ce qui est bien. Au tribunal rétablissez le droit. Alors le Seigneur, le Dieu de l'univers, se montrera peut-être bienveillant pour les derniers descendants de Joseph. » (5. 14-15) Il est encore temps ! Sinon viendra le jour de l’Éternel et ce jour-làn’est pas ce que vous croyez ! Vous pensez peut-être que ce sera le bon jour pour Israël, mais cela risque d’être le contraire ! Ce jour sera redoutable pour qui ne se sera pas replacé dans les voies de Dieu ! Pour montrer que l’on n’échappe pas au jugement, Amos utilise une image terrifiante : « C’est un homme qui fuit devant un lion et tombe sur un ours. Il entre à la maison, appuie la main au mur, et se fait mordre par un serpent ! » (5. 19) Alors pour éviter tout cela, il faut entendre l’appel de Dieu : « Cherchez-moi et Vivez ! »Car il n’est pas de situation désespérée. 

Commettre des erreurs, s’éloigner de Dieu, se confier en ses propres forces, oublier les lois et les préceptes, se laisser convaincre par des menteurs, écouter des faux prophètes ou des rois idolâtres, c’est grave ! La colère de Dieu est alors légitime. Mais Dieu, avant de laisser éclater sa colère, offre toujours une porte de sortie. Encore faut-il la discerner ! Car, et il faut le signaler : les prophéties d’Amos, aussi terribles qu’elles aient été, se sont bien accomplies quelque temps plus tard parce que Israël n’a pas entendu les avertissements et s’est enfoncé, avec son roi et son prêtre, dans l’erreur et dans l’errance. Voilà pourquoi l’Ecriture nous est utile : elle nous prévient sérieusement.