AMOS ET SON FARDEAU
« En ce temps-là, je relèverai de sa chute la maison de David, J'en réparerai les brèches, j'en redresserai les ruines, Et je la rebâtirai comme elle était autrefois. » Amos 9.11
Amos avait un énorme fardeau pour ses frères et pour son peuple. C’est d’ailleurs le sens même de son nom : « fardeau » ! Mais le prophète avait aussi un double message d’espoir : celui du retour toujours possible à Dieu, lequel est bon et compatissant. Et celui d’une promesse, d’une espérance plus grande encore : Si les temps sont durs et si les hommes sont méchants, ce n’est pas là la destinée ultime de la création et des êtres humains. Viendra un jour où la justice et l’équité, qui aujourd’hui manquent tant, seront rétablies. Le monde en ruine sera restauré, et la maison de David sera relevée.
C’est l’espérance d’un retour fantastique à la paix. « Le jour vient, dit encore le Seigneur, où l'on pourra labourer peu après avoir moissonné, et où l'on foulera les raisins peu après avoir semé le blé. Alors le vin nouveau ruissellera sur les coteaux, et toutes les collines en seront inondées. Je rétablirai mon peuple, Israël : ils reconstruiront les villes dévastées et les repeupleront. Ils planteront des vignes, dont ils boiront le vin. Ils cultiveront des jardins dont ils mangeront les produits. Je replanterai mon peuple sur le sol qui est le sien. Ils ne seront plus chassés du sol que je leur aurai rendu. Voilà ce que j'annonce, moi, le Seigneur votre Dieu. » (Amos 9. 13 et suivants) C’est ainsi que se termine le message d’Amos : Israël replanté sur une terre légitime et inaliénable ! N’est-ce pas toujours son espérance ? En attendant, il n’est pas inutile de nous souvenir des appels de Dieu, lesquels traversent les siècles !
Refuser de les entendre, c’est toujours reculer l’accomplissement des promesses de bénédiction que Dieu a pourtant en réserve pour son peuple. Ce qui est l’expérience d’Israël est aussi le vécu de l’Église, et de chaque chrétien ! « Cherchez-moi et Vivez ! » (Amos 5. 4)