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HEUREUX LES NULS !
8 janvier 2021

Difficile d’aimer

« Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. » Jean 15. 13. 

Au détour d’une programmation radio, je suis surpris d’entendre une vieille chanson fredonnée il y a bien des années : « Qu’il est difficile d’aimer ! » Pour qui est-il si difficile d’aimer ? Qu’est-ce qui empêche d’y parvenir ? Lorsque je demande ce qu’éveille pour les uns et pour les autres, le verbe aimer, les réponses sont pourtant précises. Quelle serait votre définition ? Aimer, c’est donner, se donner, c’est croire en l’autre, l’écouter, le comprendre, aimer c’est aussi se rendre fragile et tendre…  

Mais, aujourd’hui, qui accepte de se rendre fragile alors qu’il faut sans cesse paraître fort, voire invincible ? Qui se montre tendre alors qu’il faut toujours se défendre, et même se battre ? Pourtant, aimer est un besoin : « Parlez-moi d’amour » propose un autre vieux refrain !

Je crois qu’aimer comporte une part de souffrance parce qu’en aimant nous nous dévoilons vulnérable. En effet, l’amour conduit à l’effacement de soi, au don et à l’abandon de sa propre personne pour que l’autre trouve le chemin de sa propre vie et son épanouissement. Mais aimer ne serait-ce qu’un rêve ? C’est, certainement, un rêve qui devient réalité dès lors que l’amour puise sa source et sa force dans le torrent d’amour qui jaillit de l’Évangile.

L’Amour est plus qu’un concept, c’est une personne qui, pour expliquer l’amour donne sa vie en exemple. Jésus ne propose pas seulement une définition de ce qu’est aimer, il se donne et il offre sa vie pour que ceux qui cherchent le véritable amour vivent à leur tour.  L’apôtre Paul l’exprime brillamment en ces termes : « C’est difficilement que l’on accepterait de mourir pour un homme droit. Quelqu’un aurait peut-être le courage de mourir pour un homme de bien. Mais Dieu nous a prouvé à quel point il nous aime : le Christ est mort pour nous alors que nous étions encore pécheurs. » Romains 5. 7-8

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