EFFET PERVERS DU CONFINEMENT
De nombreux médias signalent un effet pervers du confinement (et « pervers est bien le mot !) : « VIOLENCES DOMESTIQUES, LES ASSOCIATIONS EN ALERTE ! »
Exemple : « C'est un constat auquel malheureusement on pouvait s'attendre. Le confinement dû à l'épidémie de coronavirus a engendré une forte hausse des violences dans les foyers. Ce mardi, la gendarmerie de Haute-Garonnne a notamment fait état d'une augmentation importante dans ce département (86%) de ce que l'on nomme les violences intra familiales qui sont des violences entre conjoints mais aussi entre parents et enfant. »
Un directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) témoigne : « Le confinement réussit assez mal à un certain nombre de personnes qui restent longtemps à leur domicile et parfois sur fond d'alcool il exacerbe des violences contre les enfants ou les conjoints. »
Dans pareil climat, les confinés se laissent souvent absorber par les écrans disponibles et le Net offre quantités de programmes pour « sortir de l’isolement » ou pour « distraire ». Mais le Net diffuse le meilleur et le pire. Et naturellement, le pire est le plus tentant.
L’accès gratuit à des sites d’ordinaire payants est présenté comme un cadeau, une aide, une faveur généreuse, mais le poison se diffuse également ainsi : séduction et gratuité. Quel piège.
C’est ainsi qu’un site pornographique a proposé l’accès à ses « services » gratuitement sur le Net, dès le 17 mars (sans doute n’est-il pas le seul). Sans entrer dans le détail de ce que ce site propose, en accès facilité, il est aisé de mesurer les ravages que ce type de programme peuvent provoquer. C’est la raison pour laquelle 7 associations viennent d’écrire au Président de la République ainsi qu’à 25 autres destinataires dont les 8 groupes parlementaires de l’Assemblée Nationale et les 7 groupes politiques du Sénat.
LETTRE AU PRÉSIDENT EMMANUEL MACRON
Avec autorisation, je publie ci-dessous la lettre adressée à Monsieur Macron (et à son épouse), en évitant de reporter dans cette copie le nom des sites mentionnés (mais ils sont bien nommés dans le courrier). Les informations relatées dans cette lettre sont, hélas, bien réelles.
Si on ose railler ceux qui s’offusquent de telles pratiques et si on les traite de puritains, de rétrogrades, de frustrés, comment traite-t-on ceux qui offrent pareilles « distractions » ?
Quel cynisme !